Gros ventre ? C'est peut être un Diastasis ? : la Méthode DREAM
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Habituellement le diagnostic de hernie inguinale se fait par le seul examen physique : la hernie inguinale peut être visible sous forme d’un gonflement au niveau du pli de l’aine. En demandant au patient de tousser le médecin perçoit au doigt l’impulsion de la hernie qui s’extériorise. Aucune radio ni échographie n’est alors nécessaire.
Parfois la hernie inguinale au début de son évolution ne s’extériorise pas bien et une échographie peut être utile.
Pour distinguer une hernie inguinale d’une pubalgie du sportif, on peut dans les cas difficiles avoir recours à l’IRM.
La hernie crurale ou fémorale siège au niveau de l’aine, mais s’extériorise par un orifice différent de la hernie inguinale. L’orifice crural est situé en effet un peu plus bas que l’orifice inguinal, au contact du passage des vaisseaux fémoraux.
Cette hernie est beaucoup plus rare que la hernie inguinale, elle est plus fréquente chez la femme que chez l’homme, elle s’extériorise au-dessous du pli de l’aine, elle est habituellement de petite taille et il peut être difficile d’en faire le diagnostic.
Le traitement se fait par les mêmes techniques que pour la hernie inguinale.
Du fait de la petite taille de l’orifice herniaire, le risque d’étranglement de l’intestin dans cet orifice est élevé. Dans ce cas, le temps est compté, il faut intervenir d’urgence avant la nécrose de l’intestin, pour éviter d’avoir à pratiquer une résection intestinale.
Le risque de décès après hernie crurale étranglée existe encore de nos jours, notamment chez les personnes âgées, c’est pourquoi toute hernie crurale diagnostiquée doit être opérée sans attendre la survenue de l’étranglement.