Gros ventre ? C'est peut être un Diastasis ? : la Méthode DREAM
DécouvrirLes hernies ventrales se manifestent sous la forme d’une boule parfois douloureuse au niveau de la paroi abdominale antérieure, essentiellement au niveau de l’ombilic (nombril) et sur la ligne médiane entre le sternum et l’ombilic (nombril), appelée ligne blanche.
Au début ces hernies ont un orifice de petite taille, de l’ordre d’un ou deux centimètres de diamètre.
Mais lorsqu’elles sont négligées, ces hernies peuvent grossir et exposer à des complications et notamment à l’étranglement de l’intestin. Il est donc recommandé de les opérer.
Il est chirurgical et a deux objectifs : fermer l’orifice herniaire et restaurer l’aspect esthétique.
Pour les petites hernies de diamètre inférieur à un centimètre on peut procéder par simple suture, mais au-dessus d’un centimètre, il est recommandé d’utiliser un filet de renfort (prothèse), parce que le risque de récidive est élevé.
La technique la plus simple est de mettre en place la prothèse en arrière des muscles après une incision classique de la peau.
On peut aussi réaliser cette réparation par des petits trous (coelioscopie). Dans ce cas, la prothèse est fixée aux muscles par des agrafes qui peuvent être à l’origine de douleurs. En outre la situation de la prothèse dans la cavité abdominale au contact de l’intestin peut provoquer la formation d’adhérences causes de complications.
mises au point par l’équipe chirurgicale de l’Institut de la HernieParis
Pour éviter les risques de douleurs et d’adhérences, les chirurgiens de l’Institut de la Hernie Paris utilisent des techniques mini invasives totalement extra-péritonéales : la prothèse n’est ni fixée ni au contact des intestins.
Dans nos techniques MIRS (Mini Invasive Rives Stoppa) et VTEP (Ventral hernia repair Totally Extra Peritoneal), la prothèse est placée à la face profonde de la paroi musculaire, en sandwich entre le muscle et le péritoine, supprimant la fixation douloureuse par agrafage. De plus, il n’y a aucun risque de formation d’adhérences car la prothèse est séparée de l’intestin par le péritoine.
Si la mise en place d’une prothèse n’est pas nécessaire, nous effectuons une triple suture de l’aponévrose alors que la technique traditionnelle ne comporte qu’une seule suture.